Psychee-logis

Un chaos organisé

Mardi 10 août 2010 à 16:15

Ou encore "j'ai un truc à te dire en privé", ou bien "on va avoir une discussion de vive voix" et parfois rien. Quand les gens ont des choses à vous dire (je ne parle pas dans le sens"se confier") ou à vous reprocher, j'ai constaté que soit ils s'attardaient sur des défauts et donc n'hésites pas à les lier avec la faute que vous au rez prétendument commise pour en arriver à cette discussion. "Tu as oublié de faire telle chose parce que tu es faignant" ou "tu as oublié de penser à ma ramener telle chose parce que tu ne penses qu'à toi"... Et j'en passe.
Et parfois, les gens prennent sur eux, ils se disent simplement que ce n'est pas le moment et ils attendent, même si il y a des choses qui continuent à s'empiler quitte à exaspérer. Et pourtant ce fameux silence dénué de reproches, n'est pas agressif, il est censé être salvateur.
Il y a aussi des gens qui ne disent rien et font des sous-entendus, pensant que l'autre va comprendre et faire le nécessaire. Et la personne en face ne sachant ce qu'il en est exactement, va échafauder de multiples scénaris et parfois, se braquer.
Et parfois, la solution la plus simple, c'est de s'expliquer calmement, de ne pas faire du dialogue un ring et de ne pas transformer les mots en coups. Et parfois quant on est apte à tout ça, on prends les fameux mots dans la figure, alors qu'on était tout simplement venu en paix avec civilité et politesse.
Dans ce cas? Je ne sais pas si on attends quoi que ce soit, mais personnellement, être un martyr de la rhétorique, très peu pour moi.

Lundi 9 août 2010 à 22:25

On entends souvent parler des gens qui en font trop, qui pensent mourir pour un rhume (et que la psychose autour de la grippe A n'a pas aidé). Soit, ces gens qui voient tout simplement pas le bon médecin, dont le corps traduit un mal d'origine plus souvent psychologique que physique.
 Mais nous connaissons moins les gens atteints de maladie et qui les ignorent en se donnant des excuses. Par exemple, on sait que certaines maladies (comme les leucémies) se manifestent par des bleus sur le corps. Et souvent, la personne les découvrant se dit qu'elle a dû se cogner sans prendre gare et ainsi continue sa vie en allant de mal en pis, laissant le mal empirer et acceptant de consulter parfois trop tard. Parce qu'il a tendance à minimiser des signes pourtant alertant.
POur certaines maladies psychologiques, il en est de même. La dépression, on a longtemps cru que ça arrivait aux gens qui se laissaient aller, qu'il fallait qu'ils se changent les idées.. alors on minimise les choses, on se lève sans motivation, on se dit que la nuit n'a pas été bonne; on perds l'appétit, on se dit que c'est à cause d'un soucis sans plus, on pleure et on mets ses larmes sur le dos de la fatigue, et cette fatigue qui ne cesse de progresser... Et pourtant, comme une mauvaise herbe, la dépression a besoin qu'on creuse jusqu'à sa racine pour pouvoir s'en débarrasser, comprendre comment elle est arrivée pour pouvoir en guérir.
Qui n'a pas vu une personne qui avait l'impression d'être pistée ou suivie (paranoïa)? Qui n'a pas vu cette femme qui mangeait peu "parce qu'elle n'avait pas faim" (anorexie)? Et celle-ci, et celui-ci? Il y a tant de malades qui s'ignorent...
 Nous avons tous quelques maladies qu'on ignore ou qu'on minimise, de même que nous connaissons tous des malades qui s'ignorent. 
Leur dire ou pas, telle est la question.  

Dimanche 8 août 2010 à 15:21

Il y a des choses qui se transmettent de façon héréditaire, et je ne parle pas seulement de la génétique ou des tics qu'on hérite de nos aïeux. Je parle d'objets, qui n'a pas transmis un objet à un des siens (souvent plus jeune) avec plaisir?
C'est ainsi que je fis l'acquisition de ce téléphone (version 2.0). J'en avais cauchemardé en espérant que le mien ne me lâche pas mais l'espoir, parfois, ne suffit pas. Mon portable dût prendre une retraite anticipée me laissant donc injoignable. J'étais revenue à ces temps innommable où l'homme n'avait pas besoin d'avoir un appareil ni d'être joignable à toute heure du jour et de la nuit.
Gouttant à cette nouvelle tranquillité, j'ai donc pu avoir des jours bien moins stressants. Mais toutes les bonnes choses ont une fin.

L'affreux objet est arrivé dans ma vie inutilisable, donc il me servit temporairement d'appareil photo. Puis vint le moment où il fut mon téléphone référent... Mon premier constat fut de voir que je n'avais plus mes contacts, ceux de la carte sim n'ont pas été transféré sur le téléphone. Donc, sur ce point, j'ai encore bien des choses à faire.

Par la suite, ayant le logiciel maudit qui l'accompagne, je suis donc partie visiter celui-ci afin de voir si je pouvais y trouver mon bonheur... Une heure et une page d'applications plus tard, j'étais corrompue.
Depuis, j'ai acquis des réflexes liés à cet appareil démoniaque : je suis moins sue mon pc pour regarder mes mails vu que je peux le faire avec mon téléphone, pareil pour les sites de réseaux sociaux...
Un mot me manque ou je cherche une définition, il y a une application pour ça. J'ai du temps à perdre dans une salle d'attente? J'ai une dizaine d'applications pour ça...
Je peux faire pousser des zombies, tuer des canards zombies, tuer des zombies (non, je n'ai rien contre eux). J'ai un faux sabre laser, des jeux perte de temps...
Mais n'oublions pas le principal, c'est censé être un téléphone, tachons de nous en souvenir.

Mardi 3 août 2010 à 22:10

Je parlais de vérité dans un article précédent et d'hypocrisie dans un autre. Ce thème ne m'obsède pas, c'est juste un des nombreux paradoxe que je constate au fil du temps : plus les gens se prétendent francs et plus ils sont hypocrites. Je sais que ça peut paraitre dur et j'envie les enfants de ne pas être encore dans ce rouage infernal qu'est le mensonge, mais oser se prétendre et jurer qu'on est on ne peut plus franc, ne pas tolérer le mensonge et s'en servir, je trouve ça paradoxal. 
J'ai donc réfléchi à ça en me demandant à quoi bon dénoncer une chose dont on se sert? Tout simplement pour se valoriser et laisser sous-entendre qu'on en se sert pas de ça. Un exemple, si on entend une personne se plaindre de l'odeur de la cigarette, tout le monde pensera faire face à un non-fumeur.
Puisque la critique est un acte valorisant, j'en ai conclu que je ne changerai rien à ma façon de juger, je me limite à ce que je peux juger sans porter atteinte à outrance. Essayez, ce n'est pas compliqué.

Dimanche 1er août 2010 à 19:26

J'ai continué mon petit tour d'horizon et reviens donc me poser et donc écrire. J'ai de nouveau fait un passage dans une grande ville et, je sais que je vais passer pour une personne égoïste une fois de plus, mais j'ai pu être témoin d'une scène qui m'a mise hors de moi.
Nous sortions à plusieurs d'une gare d'une grande ville, quand plusieurs personnes, visiblement sdf, nous ont pris à parti pour nous faire signer un papier. J'ai décliné une première fois poliment, une seconde fois, le temps et ma patience me manquant, je me suis mise à répondre de façon froide et légèrement agressive, ce qui me permis d'obtenir la paix. Sauf que l'un d'entre eux a réussi à isoler mon petit frère, lui demandant de signer, lui demandant ensuite de l'argent, refusant de le laisser partir sans que mon frère ait ouvert son sac et ne lui ait montré son portefeuille vide, car le sdf lui bloqué la route et s'était mis à lui parler en haussant le ton.
J'accepte de donner de bon coeur, quant je le peux et surtout quant je le veux. Comment peut-on demandant la charité en rackettant les gens peu après leur sortie de la gare? POur moi, j'ai eu la très nette impression d'avoir été témoin de violence, d'une tentative d'extorsion... Et qu'in ne me dise pas que la fin justifie les moyens parce que ce fut le seul pris à parti... Mon regard, à mon retour sur ce lieu, s'était davantage durci, j'avais préparé mon téléphone dans le but d'appeler la gendarmerie à la moindre main tendue...
Parfois, on écoute certains titres musicaux avec un sourire en se disant que c'est pas bien de se moquer de certaines choses, et parfois ils prennent tout leur sens.

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast