Vous le savez déjà, je ne vais pas vous raconter ma vie. Mais ce soir, je vais vous raconter des histoires. Des choses réelles qui sont arrivées à des gens que je côtoie.
  Un jeune homme fait ses études par correspondance en droit. Il est convoqué à la faculté la plus proche pour pouvoir passer ses examens. Il se déplace donc et s'organise sur place, arrive à l'heure et commence donc ses épreuves. Rien ne lui étant précisé, il pensait (utopique qu'il fut) ne passer qu'un examen. Il apprends qu'il doit en passer quatre. ce n'ets pas grave, il s'attelle à la tâche, passe le premier, le second, le troisième sans encombres (à part celles partagées par la plupart des étudiants , vous savez : le Stress). Arrivé face à l'ultime examinatrice, celle-ci lui signale qu'il doit redescendre signer un papier qu'il avait oublié et le somme de se presser car elle est sur le départ. Alors, le jeune homme court, appelle, cherche le dit papier sans avoir de réponse... Et une brave âme lui signale que ce qu'il cherche se trouve auprès de son examinatrice. Alors, il remonte et trouve porte close. Il patiente, surveille l'heure, pensant aux délibérations du jury. Et, il tend l'oreille, entends musique, rire mais point d'examinatrice. Alors il s'en va. Son frère le voyant revenir la mine déconfite, lui demande des détails. Attristé de sa mésaventure, il l'accompagne (avec sa compagne) afin d'avoir davantage de détails. Et ainsi, ils se retrouvent face à la mauvaise foi de l'examinatrice qui a décrété que sa porte était ouverte, qu'elle a cherché en vain le jeune homme dans les couloirs et qui conclue par le résultat du jeune homme : celui-ci se voit dans l'obligation de repasser intégralement son examen au rattrapage.

 Pour tout vous dire, j'ai vu des choses pendant les examens pas très sympathiques, mais un tel manque flagrant de professionnalisme, je ne peux que constater. Ce jeune homme s'est déplacé pour passer son examen, pourquoi en passer trois sur quatre? Et surtout, pourquoi cette femme a menti? Elle pensait quoi exactement? Qu'avait-elle de si important à faire pour se permettre de condamner les chances de passer un examen à une personne? Je ne le saurai jamais, Mais dorénavant, je me méfierai davantage.

 Autre histoire, celle de cette jeune femme, veuve , qui est invitée à un mariage, celui d'un ami de son défunt époux. Elle n'est invitée qu'au vin d'honneur et à la cérémonie pour ne pas mettre dans l'embarras certains invités (eux aussi des amis). Tout ce monde qu'elle a brusquement perdu de vue sans la moindre explications avec sa douleur en bagages. Elle s'était faite belle pour cette journée, et une fois encore, s'est faite refoulée.
 Je sais que nous ne sommes pas égaux face au deuil. mais j'ai pensé de façon utopique, que c'était un moment de rapprochement, où on s'aidait à se soigner du manque de l'être parti. Et je constate que c'ets aussi parfois le prétexte pour rejeter une personne qui est aussi dans la douleur.

 A l'orée d'un jardin, j'ai entendu le récit d'une vie, avec sa conclusion : "Si l'engrais aide à faire pousser les fleurs, l'amour aide à faire grandir les hommes".
Essayons de nous en souvenir.

POur continuer sur le thème, et pour répondre au commentaire (hier, j'avais écrit un truc sympa, mais bon, les joies du net), je vais approfondir ma réflexion.
Si on se penche sur nos petits écrans, nous pouvons voir que les concepts concernant la télé-réalité se sont dévelloppés à la vitesse d'une infection virale. C'est contagieux, parfois ça empêche de bouger, ça abrutit un peu et quant c'est fini, on se sent mieux. Voir des gens enfermés et observés comme des rats de laboratoire, ne rien louper de leur intimité, oui, ça confirme que nous sommes dans l'aire du voyeurisme. Sur l'ami cathodique (ou plat plutôt), nous voyons des journalistes traquaient des moments d'intimité avec une caméra au point, des expériences curieuses (un jury nommé téléspectateurs)... Les émissions comme "confessions intimes" et autres fluctuent, on cherche du vrai, de l'humain sans retenue, qui ne cache rien.
Côté littéraire, les biographies explosent, avant on écrivait ses mémoires à un âge honorable. De nos jours, nul n'attend pour raconter sa vie dans les grandes lignes, j'ai cru lire un jour qu'une jeune fille de dix sept ans s'y attelait déjà...
Aujourd'hui, rien ne se cache, plus on en montre mieux on se porte. Et mon problème est là.
Je parcours le net et ses contrées depuis assez longtemps, j'ai vu la naissance des blogs. Je trouvais curieux le concept de journal intime sur le net (puisque c'est mis sur un lieu aussi public, où est la dite intimité?). Des jeunes gens qui ont ouvert leur coeur et âme sur leur espace virtuel en pensant trouver compassion et aide et qui se sont retrouvés face aux moqueries et (ou) à l'indifférence (sans parler des usurpations d'identité). Puis après vient le moment de grâce,la moquerie ultime, la parodie de blog... Mais on s'égare. Mon soucis, personnellement, c'est tout cela, à l'heure où tout est accessible, y compris la vie de la personne lambda, moi qui ai mis du temps pour me découvrir auprès de mes amis, il serait plus que contradictoire que je m'expose sans retenue sur le net.
Parce que je considère que ma vie ne regarde que moi et ceux qui la remplissent. Qui cela intéresse de savoir comment se porte mes amis, mes malheurs, mes joies? Je vous rassure, je vis des épreuves, ne pas en parler ne m'en préserve pas, mais je ne vois pas pourquoi j'en parlerai. Quelle place ici? Je ne veux pas être plainte ou admirée ou critiquée ou autre, pas concernant ma vie privée (pour le reste, ne vous génez pas, tant que c'est constructif). En ne donnant que le fruit de mes réflexions (et autres), j'ai conscience de maitriser complètement le contenu, d'inviter à la réaction. Si vous voulez parler de vos problèmes, libres à vous, mais moi, je ne le ferai pas.

Et puis, ça changera un peu dans la faune des blogs...

Une canne, un boitement reconnaissable entre mille, des sarcasmes pleins la bouche et une nonchalance imposante, qui n'a pas entendu ou vu ce personnage, puissant antihéros dont au fil du temps, son génie nous fascine (ou débecte, House, on l'aime ou...). Bien sûr, il est fort probable qu'il n'ait rien à faire dans ce blog, mais je ne peux m'empêcher, avec une certaine nostalgie de penser aux héros de mon enfance,n infaillibles et parfaits qui donnaient des complexes même aux plus sages d'entre nous. De même que Dexter, ce tueur justicier, qui recycle son mauvais côté (qui est limite une pathologie) dans le nettoyage de tueurs, lui qui a tout de l'anti héros en devient un, parce qu'il assume et vit son mal mais cherche à en préserver les siens afin de se garantir un équilibre (ce qui, à mon avis, est trop pour un seul homme), ces personnages, on les apprécie parce qu'ils doutent, se posent des questions et n'assument pas toujours les conséquences de leurs actes mais y font plus ou moins face. Ils ont leurs faiblesses, nous aussi
Petit à petit, je constate que l'homme dans son imperfection, décide de développer celles de ses créations télévisuelles (ou littéraires). Souvenez-vous de notre amie célibattante Bridget Jones et de sa maladresse légendaire (qui a fait plein de petits pas toujours d'une aussi bonne qualité), Bridget, si humaine, si faible, si proche de nous finalement, qui nous a montré que même la plus empotée des femmes peut avoir le droit à sa happy end. Nos héros ne sont plus parfaits parce qu'ils nous ressemblent tout simplement. Nous avons aussi des qualités qui font que pour des gens nous sommes merveilleux, parfois ça peut se limiter à la préparation d'un plat ou à la tenue d'une maison, ou tout simplement faire preuve de patience. De même qu'on est aussi entouré de héros qui vous tendent la main quant tout vous semble perdu, qui vous écoute quant vous pensez que personne ne le fait et qui vous tient la main pour vous accompagner dans vos projets.
Il ne faut pas oublier qu'on reste le héros de sa propre vie, même si on en est entouré.

Je voulais mettre des photos de mes créations mais visiblement, il vaut mieux que je passe sous un autre hébergeur car ici le rendu n'est pas génial, déjà que je suis une piètre photographe mais en plus le fait d'avoir un cadre coupé n'aide pas vraiment. Bon, ce n'est pas grave, on va migrer ou faire mieux ailleurs?