Psychee-logis

Un chaos organisé

Vendredi 27 août 2010 à 21:06

J'allume mon pc, car c'est un plaisir et un confort (les appareils pommiers ne sont pas très confortables pour lire les mails) et je suis assaillie de pubs diverses et variées. Je vois des chaussures, des vêtements, des régimes miracles et soudain, la chose qui m'a choquée : le site de rencontres pour gens "beaux". Si vous ne connaissez le principe, je vous l'expose : le futur membre envoie sa photo et son profil, et est jugé par les autres membres pendant 72 heures et s'il n'est jugé assez "beau", on ne le valide pas. Je tombe plus tard sur un article disant qu'une partie des membres a été renvoyé parce qu'ils ont pris du poids et se sont donc "enlaidis".
Je suis effarée qu'un tel concept ait pu ainsi naitre, c'ets si paradoxal... La beauté est une chose subjectif (bien que visiblement le seul critère "objectif" soit la minceur (surtout chez les femmes)). Donc comment juger un critère dont la définition varie d'un individu à un autre? Et surtout quel but? Montrer qu'être dans ce site, c'est faire partie d'un certain élitisme? On commence à penser à certains principes dépasser depuis un demi-siècle...
Mais voyons la réalité de tout cela, ces gens sont avant tout SEULS, et si juger autrui sur une apparence leur donne une impression de supériorité, ils restent seuls en éteignant leur pc et en entretenant leur image...
La beauté ne s'arrête pas au physique mais à des qualités, à des actes aussi. Une image se fane avec le temps mais pas ce qui fait un individu, sa gentillesse et ce qu'il fait qu'il a une belle âme.
Car quant ces gens "beaux" auront un soucis, ce sont les "laids" qui les aideront et c'est ainsi qu'on voit telles sont vraiment les choses. 
J'ai quelques rondeurs qui me complexent à cause d'une société qui m'enseigne que je dois être ainsi calibrée pour être belle et plus je vieillis plus j'apprends à faire de belles choses. Je me dis que la vraie laideur ne doit pas produire du beau, donc il doit y avoir du beau en moi comme en chacun. Et si ça ne se lit pas sur ma poitrine ou mon visage par un troupeau d'aveugles, ça ne m'empêche pas de vivre.

Vendredi 20 août 2010 à 13:36

J'ai pris un peu de temps pour écrire. J'ai observé que parfois, il ne suffit pas que les gens sortent de votre vie pour qu'ils cessent de vous nuire. Vous continuez votre vie, tranquillement sans embêter qui que ce soit ni ameuter la foule sur le drame qu'il se passe dans votre vie. Vous sortez peu et faites attention qu'on ne vous voit pas avec vos amis afin qu'on n'interprète pas vos relations... Et vous entendez la première insulte.
Vous restez cloitrée chez vous et ne sortez que pour le strict minimum. Et vous voyez les regards. Alors, excédée, vous cherchez la raison du pourquoi et vous apprenez que l'autre a parlé. Vous apprenez qu'il vous a trainé dans la boue. Vous savez que les gens sont friands de commérages et vous devenez la tête de turc de son auditoire, qui vous juge même si vous valez bien mieux qu'eux. Vous savez que vous ne vous défendrez pas parce qu'on ne vous en laissera pas la chance, la condamnation est prononcée, votre nom est associé aux insultes de bas étages. Alors, vous vous rendez à l'évidence, vous vous dites que ce ne sont que des inconnus et que vous vous fichez de leurs avis.
Soit. Et lui continue sur sa lancée, même si sa vie se reconstruit, il estime que votre préjudice n'est pas assez, même s'il ne vous a pas tout rendu, même s'il vous doit un certaine somme. Il estime que vous lui avez pourri la vie alors il veut que vous bruliez dans tous les sens du terme. Il a vu que les gens n'étaient pas assez et peut-être estimait-il qu'une agression n'aurait pas été de trop... Alors il se mets à colporter ses bruits auprès des personnes que vous connaissez, en y rajoutant de longue couche. Vous lui réclamez votre dû? Lui dit que vous le dépouillez. Vous l'avez aidé? Il dira que vous l'avez enfoncé... Et ainsi, vous apprenez de sa bouche que vous avez changé du jour au lendemain et que vous êtes bizarre et une manipulatrice...
Poussée dans vos retranchement, vous réfléchissez...

La morale de cette histoire, c'est que si certains prenaient le temps de ne pas croire au racontars, la vie d'autres serait plus simple...

Mercredi 11 août 2010 à 21:39

Et si l'amour était la guerre justement? A méditer...

Mardi 10 août 2010 à 18:41

 J'ai fini il y a peu ce classique et la protagoniste avec toutes ses bêtises et ses punitions me rappelle quelqu'un que je connais fort : Cookie, qui est mon chien. Etant une petite catastrophe naturelle à lui tout seul, je me suis demandée si je pouvais retranscrire une de ses "idées" favorites en me mettant à sa place. Voilà donc le résultat :

" Depuis quelques temps, je ne suis pas libre de faire ce que je veux. Ma soeur et moi, dès qu'on s'amuse ou qu'on fait trop de bruit, nous faisons réprimandé. Tandis que ma soeur reste couchée, je vais voir le chat pour jouer avec moi. Tiens celui-là m'a l'air si aimable, et si je jouais à lui mordre une patte? Mais pourquoi me fait-elle mal? Je préfère partir trouver un chat plus gentil. J'ai une idée, un des chats vient d'avoir des petits, c'est sûr qu'eux ne me feront pas mal. Je descends donc les marches et rentre doucement dans la pièce, pour ne pas me faire chasser. Je ne bouge pas,.. Tiens, ils ne me surveillent pas, je fais un pas vers les petits, je recommence, j'arrive à leur hauteur et... Pourquoi leur mère grogne sur moi? Et pourquoi on me dit de partir? Ils n'ont qu'à jouer avec moi, j'attends.
J'attends en vain. Très bien. Comment vais-je pouvoir me venger? Puisqu'ils aiment tant que ça aller dans leur salle de bain, je vais les en empêcher comme ils m'ont empêcher de jouer.
Personne ne fait attention à moi, je monte. Pas de bruit de pas, parfait. Je rentre dans la pièce, un dernier coup d'oeil. Bien, je vais faire pipi juste devant la porte, comme ça ils seront embêtés et ensuite le reste un peu plus loin , pour garantir l'effet de surprise. Ah, quel soulagement! Je redescends, joyeux de mon oeuvre et me couche.
Tiens, on m'appelle, je vais voir, je monte. Mince, comment ont-ils su? Ai-je une signature? J'essaye de les attendrir avec mon regard... Je crois que c'est peine perdue... Bon, il ne me reste plus qu'à montrer mon derrière pour prendre ma claque. Et puisuqe c'est comme ça, je recommencerai plus tard..." 



Mardi 10 août 2010 à 16:15

Ou encore "j'ai un truc à te dire en privé", ou bien "on va avoir une discussion de vive voix" et parfois rien. Quand les gens ont des choses à vous dire (je ne parle pas dans le sens"se confier") ou à vous reprocher, j'ai constaté que soit ils s'attardaient sur des défauts et donc n'hésites pas à les lier avec la faute que vous au rez prétendument commise pour en arriver à cette discussion. "Tu as oublié de faire telle chose parce que tu es faignant" ou "tu as oublié de penser à ma ramener telle chose parce que tu ne penses qu'à toi"... Et j'en passe.
Et parfois, les gens prennent sur eux, ils se disent simplement que ce n'est pas le moment et ils attendent, même si il y a des choses qui continuent à s'empiler quitte à exaspérer. Et pourtant ce fameux silence dénué de reproches, n'est pas agressif, il est censé être salvateur.
Il y a aussi des gens qui ne disent rien et font des sous-entendus, pensant que l'autre va comprendre et faire le nécessaire. Et la personne en face ne sachant ce qu'il en est exactement, va échafauder de multiples scénaris et parfois, se braquer.
Et parfois, la solution la plus simple, c'est de s'expliquer calmement, de ne pas faire du dialogue un ring et de ne pas transformer les mots en coups. Et parfois quant on est apte à tout ça, on prends les fameux mots dans la figure, alors qu'on était tout simplement venu en paix avec civilité et politesse.
Dans ce cas? Je ne sais pas si on attends quoi que ce soit, mais personnellement, être un martyr de la rhétorique, très peu pour moi.

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